L'homme est une durée de temps, chaque jour qui passe est une partie de lui-même qui s'en va...
Date de création : 13.04.2010
Dernière mise à jour :
07.09.2016
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"Si la vie était une rivière d'argent, les eaux qui y coulent seraient d'or."
On raconte que le compagnon Ibn el Abbas (Qu’Allah agrée) (l’oncle du Prophète(Sala Allah alayhi wa salam) a vu un jour en rêve Omar Ibn El Kattab (Qu’Allah agrée ) une année après sa mort et lui a dit :” Ô prince des Croyants, tu m’as tellement manqué, je désire tant te voir”! Alors Omar (Qu’Allah agrée) lui répondit :” Tais-toi ! Ô Ibn el Abbes, mon trône a failli être détruit si ce n’était la miséricorde et l’indulgence de Dieu ” ” Qu’est- ce qu’il t’est arrivé ” répondit Ibn el Abbés (Qu’Allah agrée )” ” Allah (swt ) a été très miséricordieux envers moi et m’a permis d’entrer au Paradis ” Ibn el Abbas (Qu’Allah agrée ) dit à Omar (Qu’Allah agrée ) ” Certainement à cause de tes grandes œuvres ” ” Oh que non ! Répondit Omar ” ” Alors à cause de ton amour et ton dévouement envers son Prophète (Sala Allah alayhi wa salam)? Non! Ô Ibn el Abbas !”"
La grâce et la miséricorde d’Allah (swt ) m’a touché parce qu’un jour alors que je marchais dans la rue, j’ai aperçu un groupe d’adolescents qui se disputaient un petit moineau, , j’ai délivré l’ oiseau d’entre leurs mains, et je lui ai permis de s’envoler !” “
Alors Dieu m’a dit ! Omar Ibn el Khattab, “Tu as délivré l’oiseau pour Nous et aujourd’hui, Nous délivrons ton corps de l’Enfer et Nous t’Accordons le Paradis!”.
(Traduit de l’arabepar le Blog)
Leur crainte de Dieu et du Jugement dernier les rend sujets à l’insomnie. Ils quittent alors leur lit pour prier au cœur de la nuit.Ce sont de telles prières qui montent le plus vite au ciel.
Le Prophète (sala Allah alayhi wa salam) a dit : « Donne à manger, salue les gens et prient quand les autres dorment, tu entreras alors au Paradis en toute sécurité ».
Allah (swt) nous enseigne dans le saint coran :
« Ils s’arrachent de leur lit pour invoquer leur Seigneur, par crainte et espoir ; et ils font largesse de ce nous leur attribuons »(Verset 16-Chapitre 32).
« Ils dormaient peu la nuit et aux dernières heures de la nuit, ils imploraient le pardon d’Allah. » (Coran : 51/17-18).
« Et de la nuit consacre une partie (avant l'aube) pour des Salat surérogatoires: afin que ton Seigneur te ressuscite en une position de gloire »(Coran : 17/79).
le Prophète (sala Allah alayhi wa salam) dit : «La meilleure prière après la prière obligatoire est la prière nocturne».
Le Prophète (sala Allah alayhi wa salam) a dit dans ce sens: "Je vais t’indiquer les portes du bien : le jeûne est une protection, l’aumône éteint le péché comme l’eau éteint le feu, et la prière de l’homme accomplie au milieu de la nuit … ". (Rapporté par Ahmed, Ibn Majah et Tirmidhi)
Allah s’étonne de celui qui se lève pour prier la nuit, le Messager d’Allah (sala Allah alayhi wa salam) a dit : « Notre Seigneur (swt) est étonné de deux hommes : un homme qui a quitté son lit, sa couverture et sa femme pour prier, notre Seigneur dit alors : "O Mes anges ! Regardez Mon serviteur, il a quitté son lit, sa couverture et sa femme pour prier par désir de ce qui est auprès de Moi et de ce que Je possède ...»(Rapporté par Ahmed et Abou Dawoud).
Abou Hourayra a rapporté que le Messager d’Allah (sala Allah alayhi wa salam) a dit :«Au dernier tiers de chaque la nuit, Notre Seigneur descend au ciel le plus bas et dit : "Je suis Le Roi, Je suis Le Roi ! Qui Me prie pour que J’exauce sa prière ? Qui Me demande pour que Je lui donne ? Qui implore Mon Pardon pour que Je lui pardonne ? " ; Il reste ainsi jusqu’à l’apparition de la lumière de l’aube» (Rapporté par Boukhari et Mouslim).
« La présente vie n'est que jeu et amusement. La demeure dans l'au-delà sera meilleure pour ceux qui sont pieux. Eh bien, ne comprenez-vous pas ? ».( 6-33).
Khadidja (qu’Allah l’agrée) :
Roman;">D'après Abou Houreira, Jibril(alayhi essalam) vint un jour au Prophète (sala Allah alayhi wa salam) et lui dit: «*Oh Messager d'Allah, voici Khadidja qui vient à toi portant un récipient contenant de la nourriture ou de l'eau. Quand elle arrivera, transmets lui le salam de son Seigneur ainsi que le mien et annonce lui la bonne nouvelle d'un palais de perles au paradis exempt de tout bruit et de toute fatigue*» (Rapporté par Bukhary n°3821 et Muslim n°2432).
Abdallah Ibn Salam (qu’Allah l’agrée) :
D'après Muadh Ibn Jabal, le Prophète (sala Allah alayhi wa salam) a dit: «*Abdallah Ibn Salam est le dixième de dix dans le Janna*» (Rapporté par Ahmed et Tabarani, voir Sahih Al Jami' n°3975 et Sahih Al Mousnad de Cheikh Moqbil n°1112).
Haritha Ibn Nu'man (qu’Allah l’agrée) :
D'après Aicha, le Prophète (sala Allah alayhi wa slam) a dit: «*J'ai dormis et dans mon sommeil je me suis vu dans le Janna et j'ai entendu la voix d'un lecteur en train de lire. J'ai dit: Qui est-ce? Ils m'ont dit: Ceci est Haritha Ibn Nu'man*» alors le Prophète(sala Allah alayhi wa salam) dit: «*Ceci est le bir(le bien envers les parents), ceci est le bir*», il faisait partie de ceux qui faisait le plus de bir envers sa mère (Rapporté par Ahmed, voir Sahih Al Jami' 3371 et Sahih Al Mousnad de Cheikh Moqbil n°1536).
Aicha (épouse du prophète) (qu’Allah l’agrée) :
Roman;">D'après Aicha, le Prophète (sala Allah alayhi wa salam) a mentionné Fatima et j'ai parlé, alors le Prophète(sala Allah alayhi wa salam) a dit: «*N'est tu pas satisfaite d'être mon épouse dans la dounia et dans le akhira?*» J'ai dit: Cetes oui par Allah. Alors le Prophète(sala Allah alayhi wa salam) a dit: «*Tu es donc mon épouse dans la dounia et dans le akhira*» (Rapporté par Al Hakim, voir Silsila Sahiha n°3011).
Ja'far Ibn Abi Talib (qu’Allah l’agrée) :
Roman;">D'après Abou Houreira, le Prophète (sala Allah alayhi wa salam) a dit: «*J'ai vu Ja'far Ibn Abi Talib comme un ange ayant deux ailes volant dans le Paradis avec les anges*» (Rapporté par Tirmidhi, voir Silsila Sahiha n°1226).
Hamza (qu’Allah l’agrée) :
Roman;">D'après Ibn Abbas, le Prophète (sala Allah alayhi wa salam) a dit: «*Je suis rentré dans le Janna la nuit dernière et j'ai regardé dedans, il y avait Ja'far qui volait avec les anges et Hamza qui était accoudé sur un lit*» (Rapporté par Tabarani, voir Sahih Al Jami' n°3363).
Zayd Ibn Oumrou (qu’Allah l’agée) :
D'après Aicha, le Prophète (sala Allah alayhi wa salam) a dit: «*Je suis rentré dans le Janna et j'ai vu que Zayd Ibn Omrou y avait deux degrés*» (Rapporté par Ibn Asakir, voir Silsila Sahiha n°1406).
Thabit Ibn Qays (qu’Allah l’agrée) :
D'après Anas Ibn Malik, le prophète (sala Allah alayhi wa slam) remarqua l'absence de Thabit Ibn Qays. Un homme dit: Oh Messager d'Allah, je vais t'informer de ce qu'il devient. Il alla le voir et le trouva assis chez lui la tête baissée et lui dit: Que t'arrive t-il? Il lui répondit: Du mal! J'élevais ma voix au dessus de celle du Prophète et j'ai ainsi annulé mes œuvres et je fais partie des gens du feu. L'homme retourna vers le Prophète (sala Allah alayhi wa salam) et l’en informa. Le Prophète dit: «*Retourne le voir et dit lui: Tu ne fais pas partie des gens du Nar mais tu fais partie des gens du Janna*» (Rapporté par Bukhary n°4846).
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Zayd Ibn Haritha (qu’Allah l’agrée) :
D'après Bourayda, le Prophète (sala Allah alayhi wa salam) a dit: «*Je suis rentré dans le Janna et une jeune esclave s'est mis en face de moi, je lui dis: A qui appartiens tu? Elle a dit: Je suis à Zayd Ibn Haritha*» (Rapporté par Ibn Asakir, voir Silsila Sahiha n°1859).
Hatib Ibn Abi Balta (qu’Allah l’agrée) :
D'après Jabir, un serviteur de Hatib est venu auprès du Prophète (sala Allah alayhi wa salam) pour se plaindre de Hatib et a dit: Oh messager d'Allah! Certes Hatib va rentrer dans le Nar! Alors le Prophète a dit: «*Tu as mentis, il n'y entrera pas, certes il a assisté à Badr et à Al Hudeybiya*» (Rapporté par Muslim, voir Silsila Sahiha n°2519).
Cheikh Albani a dit dans la référence mentionnée ci-dessus: «*Le fait que le Prophète ait attesté que Hatib ne va pas rentrer dans le Nar induit forcément qu'il va entrer dans le Janna car il n'existe pas de «*manzila bayna al manzilatain*»*» .
Sa'd Ibn Muadh (qu’Allah l’agrée) :
D'après Al Bara, on a offert au Prophète (sala Allah alayhi wa salam) un vêtement en soie, alors les sahabas l'on palpé et furent étonnés de sa douceur. Alors le Prophète a dit: «*Vous êtes étonnés de cela? Certes les mouchoirs de Sa'd Ibn Mouadh dans le Janna sont meilleurs que cela*» (Rapporté par Bukhary et Muslim, cette version est celle de Al Bazar, voir Silsila Sahiha 3346).
La femme de Abou Talha (qu’Allah l’agrée) :
D'après Jabir, le Prophète (sala Allah alayhi wa salam) a dit: «*On m'a montré le Janna et j'ai vu la femme de Abou Talha puis j'ai entendu un bruit de pas devant moi, il s'agissait de Bilal*» (Rapporté par Muslim, voir Sahih Al Jami' n°913).
Bilal Ibn Rabbah (qu’Allah l’agrée ) :
Roman;">D'après Bourayda, un matin le Prophète (sala Allah alayhi wa salam) a appellé Bilal et a dit:*«*Oh Bilal, par quoi m'a tu précédé dans le Janna? Je ne suis jamais rentré dans le Janna sans avoir entendu le bruit de tes pas devant moi. Je suis rentré cette nuit dans le Janna et j'ai entendu le bruit de tes pas. Je suis alors allé auprès d'un palais d'or noble et élevé. J'ai dit: A qui appartient ce palais? Ils ont dit: A un homme parmi les arabes. J'ai dit: Je suis un arabe, a qui appartient ce palais? Ils ont dit: A un homme parmi les musulmans, de la communauté de Mohamed. J'ai dit: Je suis Mohamed, à qui appartient ce palais? Ils ont dit: Il est à Omar Ibn Al Khatab*» Alors il dit à Bilal: «*Par quoi m'a tu précédé dans le Janna?*». Bilal répondit: Je n'ai jamais eu un hadath sans faire le wûdhû et prier deux raka'a. Le Prophète dit alors:*«*C'est pour cela*» (Rapporté par Ahmed, voir Sahih Al Mousnad de cheikh Moqbil n°159).
Al Khoumeysa Bint Milhan (qu’Allah l’agrée) :
D'après Anas, le Prophète (sala Allah alayhi wa salam)a dit: «*Je suis rentré dans le Janna et j'ai entendu un bruit, j'ai dit: qui est-ce? Ils m'ont dit: Ceci est Bilal. Puis je suis rentré dans le Janna et j'ai entendu un bruit, j'ai dit: qui est-ce? Ils m'ont dit: Ceci est Al Khoumeysa Bint Milhan*» (Rapporté par Abd Ibn Houmayd, voir Sahih Al Jami' n°3370)
-Hafsa (qu’Allah l’agrée) :
D'après Anas, le Prophète (sala Allah alayhi wa slam) a dit: «*Djibril (alayhi essalam) m'a dit: reprend Hafsa, car elle jeûne et prie la nuit et elle est ta femme dans le Janna*» (Rapporté par Al Hakim, voir Sahih Al Jami' n°4351).
Oukacha (qu’Allah l’agrée) :
D'après Ibn Abbas, le Prophète (sala Allah alayhi wa slam) a dit : « On m'a présenté les communautés, j'ai vu un prophète qui avait avec lui un petit groupe, un prophète avec un ou deux homme et un prophète sans personne avec lui. Puis on m’a fait apercevoir une immense foule. J’ai pensé qu'il s'agissait de ma communauté, alors on m'a dit: C’est Moïse(alayhi essalam) et sa communauté. Alors j'ai regardé et j'ai vu une foule immense et on m'a dit: Ceci est ta communauté, il y a avec eux soixante dix mille qui rentreront dans le Janna sans jugement et sans chatiment » .
Ensuite le Prophète rentra chez lui sans avoir précisé qui étaient ces 70.000. Les gens discutèrent sur ceux là. Certains ont dit: Peut-être qu'il s'agit de ceux qui ont été les compagnons du Prophète. D'autres ont dit: Peut-être qu'il s'agit de ceux qui sont nés dans l'islam et n'ont jamais fait de chirk et ils mentionnèrent d'autres choses. Le prophète sortit vers eux et ils les informa. Alors il dit: « Ce sont ceux qui ne demandent pas de Rouqia, ne pratiquent pas la cautérisation, ne croient pas aux augures et ont le tawakoul envers leur Seigneur ».
Ukasha Ibn Muhsin se leva et dit : « Oh Messager d'Allah, invoque Allah pour que je sois parmi eux » Le Prophète dit: « Tu es parmi eux »
Puis un homme s'est levé et dit: Invoque Allah pour que je sois parmi eux. Le Prophète dit alors: « Oukacha t'a précédé » (Rapporté par Boukhari n°6059 ).
Waraqa Ibn Nawfal (l'oncle de Khadidja qui a informé le Prophète que l'ange qui lui a fait la révélation est celui qui était envoyé a Moussa, que son peuple allait le chasser comme cela est mentionner dans l'histoire du début de la révélation au Prophète qui est mentionnée dans sahih al bukhary) fait aussi partie des sahabas de qui le Prophète a annoncé qu'ils feront partie des gens du Janna ;
D'après Aicha, le Prophète a dit: " n’insultez pas Warakâ car j’ai vu qu’il avait une jana ou deux janas » (Rapporté par Al Bazar et Al Hakim, voir Silsila Al Ahadith Sahiha n°405)
Abdallah Ibn Rawaha (qu’Allah l’agrée) :
D'après Abou Oumama, le Prophète (sala Allah alayhi wa slam) a dit: "Alors que je dormais deux hommes sont venus à moi et m'ont pris par l'épaule pour m'emmener vers une montagne escarpée et m'ont dit: Monte! J'ai dit: Je ne peux pas y arriver. Ils ont dit: Nous allons te la rendre facile. Alors je suis monté et arrivé au milieu de la montagne j'ai entendu de forts cris. j'ai demandé: Qu'est ce que ces cris? Ils me répondirent: Ce sont les cris des gens de l'enfer. Puis nous avons continué jusquà arriver pendus par les chevilles avec leurs bouches tranchées et ensanglantées. J'ai dit: Qui sont-ils? ils me répondirent: Ce sont les gens qui rompaient leurs jeûnes avant son terme. Puis nous avons continués vers des gens très gros, nauséabonds et très laids. Je dis: Qui sont ils? Ils me répondirent: ce sont des mécréants morts. Puis nous avons continués vers des gens qui sentaient encore plus mauvais comme si leur odeur était celle des toillettes. Je dis: Qui sont-ils? ils me répondirent: Ce sont ceux qui commètent la zina. puis nous avons continué vers des femmes qui avaient les seins mordus par des serpents. Je dis: Qui sont-elles? ils me répondirent: Ce sont celles qui privent leurs enfants de leur lait. Puis nous avons continué vers des enfants qui jouaient entre deux fleuves. Je dis: Qui sont-ils? Ils me répondirent: Ce sont les enfants des croyants. Puis nous avons montés et nous avons vu trois personnes qui buvaient du vin. J'ai dit: Qui sont-ils? Ils me répondirent: C'est Ja'far, Zayd et ibn Rawaha. Puis nous nous sommes élevés une nouvelle fois et nous avons vus trois hommes. Je dis: qui sont-ils? Ils me répondirent: C'est Ibrahim, Moussa, Issa qui t'attendent"
Rapporté par Ibn Khouzeyma dans son sahih n°1986 et authentifié par cheikh Albani dans son tahqiq de sahih ibn khouzeyma et dans Sahih Taghrib n°2393
Abdallah Ibn Salam (qu’Allah l’agrée)
D'apres Sa'd ibn abi waqas: Je n'ai pas entendu le Prophète (sala Allah alayhi wa salam) dire a quelqu'un marchant sur la terre qu'il faisait partie des gens du paradis sauf à Abdallah Ibn Salam et pour lui est descendu ce verset: ? ) : « wa chahida cha’hid min bani israel alla mithlihi fa’ama wa astakbartoum ».
(Rapporté par Boukhari n°3601 et Mouslim)(wa chahida cha’hid min bani israel alla mithlihi fa’ama wa astakbartoum)
D'apres Mouadh Ibn Jabal, le prophète (sala Allah alayhi wa salam) a dit concernant Abdallah Ibn Salam: "Il est le dixième des dix dans le janna" (Rapprté par Ibn Hibban, Tirmidhi et d'autres).
Ce hadith a été authentifié par: -Cheikh Albani: tahqiq sahih Ibn Hibban n°7121 et Cheikh Shouayb Arnaout: tahqiq sahih ibn Hibban n°7165.
Roman;">D'apres Sa'd ibn abi waqas, le Prophète (sala Allah alayhi wa salam) a dit: "Va venir un homme par ce chemin, il fait partie des gens du paradis. Il va manger ce reste de nourriture". Sa'd a dit: J'avais laissé mon frere Oumayr en train de faire le wîdû et j'ai dit: C'est Oumayr. Alors est venu Abdallah Ibn Salam et il l'a mangé (Rapporté par Ahmed, Ibn Hibban, Al Hakim et d'autres).
Ce hadith a été authentifié par: Al Hakim et Dhahabi l'a approuvé -Cheikh Albani: tahqiq sahih Ibn Hibban n°7120 -Cheikh Moqbil: sahih al mousnad n°372 -Cheikh Ahmed Chakir: mousnad Ahmed n°1458 -Cheikh Shouayb Arnaout: mousnad Ahmed n°1458.
Remarque: il y a un hadith ressemblant à celui-ci concernant Mouawiya Ibn Abi Sofiane(qu’Allah m’agrée).
D'après Ibn Omar, nous étions avec le Prophète (sala Allah alayhi wa salam) qui a dit: "Va rentrer par ce chemin un homme du Janna" alors est rentré Mouawiya (ce hadith a été mentionné par Ibn Batta dans Al Ibana Soughra) mais il semblerait que ce hadith soit daif.
Ibn Al Jawzi a dit (al Ilal Al Moutanahiya fil ahadith al wahiya vol 1 p 280): Ce hadith n'est pas authentique dans l'ensemble de ses chaines de transmission.
Ghoumeysa bint Milhan connue sous le nom de Oum Souleym (qu’Allah l’agrée) :
D'après Anas, le Prophète (sala Allah alayhi wa salam) a dit: "Je suis rentré dans le Janna et j’ai entendu un bruit. J'ai dit: De qui s'agit-il? Ils ont dit: C'est Ghoumeysa Bint Milhan la mère de Anas Ibn Malik" (Rapporté par Mouslim dans son sahih n°2456).
D'après Jabir Ibn Abdillah, le Prophète (sala Allah alayhi wa salam) a dit: "On m'a montré le janna, j'ai vu la femme de Abou Talha puis j'ai entendu un bruit, il s'agissait de Bilal" (Rapporté par Mouslim dans son sahih n°2457).
Troisième partie :
Source : site Wikipédia encyclopédie Libre
· Les Compagnons du Prophète (ra)
Deuxième partie :
« Hamza Ibn 'Abd AI-Muttalib est le maître des martyrs. »
[ Parole du Prophète(alayhi assalat wa salam) , citée dans le sahih al-Jâmî' as-saghîr de Suyûtî,
Yusuf An¬tiabhâni et Nasr-ad-dîn Al-Albânî. Librairie Al-Maârif, Riyadh, 1987 ].
Son courage et sa bravoure étaient légendaires. On le surnommait le lion de Dieu.
Sa conversion à l'islam eut l'effet d'un véritable séisme parmi les gens de la Mecque.
Son cœur – réputé dur et inflexible – ne résista pourtant pas à l'appel de la Révélation. Il faut dire que Hamza Ibn 'Abd AI-Muttalib , en dépit de ses penchants pour la chasse et la boisson, était un homme à l'âme spirituelle, porté sur la méditation. N’a-t-il pas dit après sa conversion :
« J'ai erré des nuits durant dans les immensités du désert et j'ai pu me convaincre que Dieu ne peut être confiné dans un temple (La Ka'ba). »
Hamza était l'oncle paternel du Prophète (sala Allah alayhi wa salam) et son frère de lait. Ils étaient presque du même âge et, de ce fait, avaient grandi ensemble.
Une fois devenus grands, les deux hommes, prirent des chemins différents.
Alors que Hamza suivit sa passion de la chasse et des choses de la vie mondaine, Muhammad s'éloigna peu à peu des préoccupations de ses compatriotes pour suivre la voie que lui avait choisi la providence divine.
Pourtant, bien que les deux hommes aient suivi des chemins diamétralement opposés, une grande estime resta entre eux. Hamza appréciait chez son neveu sa loyauté, sa sagesse, sa sincérité et son dédain pour les choses de ce bas monde. Ce qui explique sa réaction violente à l'égard d'Abû Jahl lorsque celui-ci insulta Muhammad . Ce fut aussi le moment qu'il choisit pour annoncer sa conversion à l'islam.
C'est en revenant un jour de la chasse, son passe-temps favori, que tout bascula dans la vie de Hamza .
Ce jour-là, il rencontra, sur chemin de la Ka'ba, une domestique de 'Abdallah Ibn Jad'ân qui venait de voir Abû AI-Hakam Ibn Hishâm, surnommé Abû Jahl, insulter Muhammad et proférer à son égard des propos méprisants.
Elle raconta tout à Hamza . Sans plus tarder, il prit son arc, le mit sur son épaule et partit à la recherche d' Abû Jahl.
Il le trouva sur le parvis de la Ka'ba en compagnie d'autres dignitaires qurayshites. Hamza alla tout droit vers Abû Jahl. Il lui cria à la figure : « Insultes-tu Muhammad alors que j'ai embrassé sa religion et cru en ce qu'il professe ? Réponds-moi si tu as du courage. »
Les compagnons d'Abû Jahl se levèrent, prêts à défendre leur chef, mais l'attitude sévère et décidée de Hamza les en dissuada. Les mots de Hamza avaient eu l'effet d'un coup de couteau dans le coeur des infidèles. Hamza, musulman ? Voilà ce que les qurayshites ne pouvaient accepter d'entendre. Ils croyaient au début que cette décision n'était qu'une réaction hâtive prise à la suite d'un coup de colère. Ils ne savaient pas combien ils se trompaient.
Certes, Hamza avait répondu à un sentiment tribal, somme toute normal, dans la société arabe d'alors. Mais au-delà de ce geste, c'est tout le système cosmogonique païen qu'il rejeta spontanément avec tout ce qu'il incarnait comme obscurantisme, injustice et tyrannie.
En effet, juste après avoir annoncé sa conversion à l'islam, Hamza , en homme raisonnable et sage, commença à réfléchir à sa nouvelle situation. Il venait d'abjurer la religion de ses pères, mais connaissait-il quelque chose au message de son neveu ?
Dans la religion de ses ancêtres, il avait au moins l'assurance de la tranquillité due à l'habitude et au milieu dans lequel il vivait. Mais dans cette nouvelle religion, que pouvait-il trouver ?
Le doute s'empara alors de son esprit... Il se trouva ballotté entre la nostalgie de son ancienne religion et son attirance pour le message de son neveu qu'il savait sincère et loyal.
C'est lui-même qui nous raconte son supplice moral :
« Après avoir quitté la religion de mes ancêtres et de mon peuple, des doutes commencèrent à m'assaillir et je commençais à regretter mon acte. Je ne dormais plus la nuit tellement j'avais l'esprit préoccupé. J'allais souvent à la Ka'ba, invoquer Dieu et le supplier de m'éclairer sur la vraie religion et de dissiper mes doutes. Et c'est alors que le Seigneur exauça mes prières et me montra le chemin de la Vérité. Le lendemain, je me rendis chez l'Envoyé de Dieu(sala Allah alyhi wa salam) et lui racontait ce qui m'arrivait. Il en fut réjoui et invoqua Dieu afin qu'il affermisse mon coeur dans la foi en l'islam. »
C'est ainsi que Hamza fut conforté dans sa foi en Dieu et en Son Prophète(sala Allah alayhi wa salam) . Il ne déviera jamais de cette voie jusqu'à ce qu'il meure en martyr pour sa foi.
Sa conversion à l'islam, si elle fut une bénédiction pour les musulmans, causa un véritable désastre parmi les infidèles qui connaissaient son courage et son épée redoutable. Il allait confirmer de façon éclatante sa réputation à Badr, la première bataille où les musulmans affrontèrent les païens.
C'est à lui que le Messager confia le premier emblème pour mener les musulmans dans cette terrible et décisive bataille qui décida du destin de l'islam. La rencontre des deux armées à Badr donna à Hamza l'occasion de montrer son courage, sa vaillance et son engagement au service de sa foi. Il combattit comme un lion à tel point que le Messager de Dieu le surnomma le « lion de Dieu et de Son Envoyé ».
À la fin de la bataille, les plus grands dignitaires qurayshites étaient vaincus. Parmi eux, il y avait : Abû Jahl, Uthba Ibn Rabî`a, Shayba Ibn Rabî`a, Umayya Ibn Khalaf, et tant d'autres. Ceci sans compter les dizaines de combattants que l'armée qurayshite perdit au cours de cette bataille. C'était la catastrophe à la Mecque. On venait d'essuyer une défaite mémorable.
Hamza était pour beaucoup dans cette défaite. Par son courage et sa bravoure, il avait stimulé l'ardeur et la combativité des musulmans qui étaient peu armés et en nombre inférieur.
C'est pourquoi, on décida à la Mecque d'attenter à sa vie.
Le complot fut tissé par les dignitaires qurayshites qui virent en Muhammad et en Hamza les premiers responsables de leurs malheurs. Ils chargèrent Wahshi, un esclave abyssin, de tuer Hamza en échange de sa liberté. Wahshi était un habile lanceur de javelot qui manquait rarement sa cible.
Les dignitaires païens lui assignèrent la mission de suivre pas à pas Hamza et de l'abattre, quelle que soit l'issue de la bataille.
Hind, la femme d'Abû Sufyân, était la plus acharnée d'entre les infidèles à concrétiser le complot visant l'assassinat de Hamza. Ayant perdu son père, son frère, son oncle et son fils dans la bataille, elle en voulait à Hamza qui, lui avait-on dit, était responsable de leur mort. Elle lui en voulait à mort. La présence de cet habile lanceur de javelot était une aubaine pour elle. Venger ses proches était devenu une véritable obsession pour elle. C'est pourquoi, elle ne cessa d'encourager Wahshi, lui promettant, en plus de sa liberté, des bijoux de valeur lui appartenant.
Le pauvre esclave, ébloui par la possibilité d'un rachat et les alléchantes offres de Hind, accepta la sale besogne que lui proposèrent les qurayshites.
Le jour tant attendu par les ennemis de l'islam arriva. La bataille d'Uhud faisait rage. Les compagnons du Prophète stimulés par leur victoire à Badr, de l'an dernier, et aguerris depuis, donnèrent du fil à retordre à l'armée qurayshite qui avait rameuté toutes les tribus arabes des environs de la Mecque.
Menés par un Hamza impérial, ils firent mordre la poussière aux qurayshites. En bon stratège, il avait préparé la victoire des musulmans et, n'était-ce la fameuse et malheureuse désobéissance des archers qui quittèrent leur position en dépit des recommandations du Messager de Dieu , la victoire aurait été acquise.
Hamza , que cette défaillance dans le système de stratégie des musulmans avait secoué, reprit l'initiative sur le terrain en redonnant courage aux compagnons démoralisés. C'est alors que Wahshi qui suivait jusque-là Hamza en le surveillant attentivement. trouva l'occasion propice pour intervenir.C'est lui-même qui raconta plus tard comment il avait procédé :
« Quand les deux armées commencèrent la bataille, dira-t-il, j'ai commencé à me faufiler entre les combattants à la recherche de Hamza. J'ai fini par le trouver au milieu de la mêlée tel un chameau gris. Il fauchait ses adversaires de son épée et rien ne semblait l'arrêter. Je me suis caché derrière un arbre pour le surprendre. Profitant d'un moment d'inattention de Hamza, je pris ma lance, puis visai attentivement et la lançai. Atteint, il se tourna vers moi, essaya de se relever, puis perdit ses forces et rendit l'âme. Je m'approchai prudemment de lui, pris ma lance et retournai sur mes pas, ayant accompli ce qu'on m'avait demandé.
De retour à la Mecque, je gagnai ma liberté et demeurai dans la ville jusqu'à sa prise par le Messager. Je pris alors la fuite vers Taïf. Une fois que les délégations des tribus arabes commencèrent à affluer à la Mecque pour se convertir à l'islam et faire allégeance au Messager de Dieu , celle de Taïf s'apprêta à se déplacer pour annoncer sa conversion. Moi, j'étais dans une situation embarrassante, ne sachant que faire. Je pensais m'enfuir soit en Syrie soit au Yémen, n'importe où, pourvu que j'échappe aux musulmans.
J'étais là, en train de réfléchir à mon sort, lorsque quelqu'un me dit : « Malheur à toi ! L'Envoyé de Dieu n’attente jamais à la vie de celui qui se convertit à l'islam. »
Suivant son conseil, je me rendis à Médine où je fis ma conversion à l'islam. Au cours de la cérémonie d'allégeance, le Messager de Dieu , me reconnaissant, m'a dit :
" Es-tu Wahshi ? " J'ai répondu : " Oui, Messager de Dieu." Il m'a dit : " Raconte-moi comment tu as tué Hamza." Je lui racontai comment j'avais procédé pour surprendre Hamza, le tuer et le mutiler. À la fin du récit, il m'a dit : " Malheur à toi, , épargne-moi la vue de ton visage."
À partir de ce jour, j'évitais toujours de passer par le même chemin que le Messager de Dieu et ce jusqu'à sa mort. Plus tard, lorsque les musulmans partirent combattre Musaylima, l'imposteur du Yamama, je pris ma lance et partis avec eux pour prendre part à la bataille. En apercevant Musaylima, l'épée a la main, au milieu de ses soldats, je me suis dit :
" Si j'ai tué Hamza , meilleur des hommes avec cette lance, j'espère que Dieu me pardonnera en tuant Musaylima le plus mauvais parmi les hommes." »
Ainsi succomba Hamza victime d'un complot tissé à la Mecque par les plus grands dignitaires qurayshites pour venger leurs morts à Uhud. Ses ennemis ne se contentèrent pas de sa mort. Bien plus, leur haine et leur acharnement dépassèrent toutes les limites.
Sur les ordres de Hind, Wahshi mutila le corps de Hamza, en enleva le foie et le porta à celle-ci en échange de ses bijoux. Dans un excès de colère à la limite de la démence, Hind commença à manger le foie de Hamza avant de le cracher. C'est dire la haine qui l'animait à l'égard de cet homme.
En voyant le corps affreusement mutilé de son oncle, le Messager de Dieu fut saisi d'une profonde affliction.
Regardant avec tristesse le cadavre de Hamza étendu sur le champ de bataille, il lui dit :
« Jamais malheur ne m'a affligé autant que ta mort !
Et Jamais je n'ai connu une situation aussi dramatique que celle-ci. »
Ensuite, il se tourna vers ses compagnons affligés en leur disant : « Si je ne craignais pas de rendre triste sa soeur Safiya et de voir cet acte devenir une tradition après moi, j'aurais abandonné son corps aux fauves et aux oiseaux. Si Dieu me donnait la victoire sur Quraysh n'importe où, je mutilerais trente hommes parmi eux. »
Le côté humain du Prophète venait de se manifester. Affligé profondément par la perte cruelle et le sort réservé à son oncle, il avait réagi comme toute personne touchée par un malheur. Mais la révélation vint d'en haut pour l'empêcher d'imiter le comportement des infidèles et de faire en sorte que la mort de Hamza, aussi cruelle soit-elle, ne soit pas le prélude à des actes de vengeance et à des comportements barbares incompatibles avec la raison et la sagesse humaines.
Hamza ne pouvait mériter que sa mort soit l'occasion de vengeances et de règlements de compte barbares. Bien au contraire, comme pour l'honorer une dernière fois, la Révélation a voulu que sa mort soit une occasion d'élever plus l'âme humaine en lui apprenant à faire preuve de patience dans les épreuves les plus dures et à rendre le mal par le bien. Les versets révélés sont catégoriques à ce sujet :
« Par la sagesse et la bonne exhortation, appelle les gens au sentier de Ton seigneur. Et discute avec eux de la meilleure façon. Car c'est Ton seigneur qui connaît le mieux ceux qui sont bien guidés. Et si vous punissez, infligez à l'agresseur une punition égale au tort qu'il vous a fait. Et si vous endurez... cela est certes meilleur pour les endurants. Endure, ton endurance ne viendra qu'avec l'aide de Dieu. Ne t'afflige pas pour eux. Et ne sois pas angoissé à cause de leurs complots. Certes, Dieu est avec ceux qui Le craignent et ceux qui sont bienfaisants. »
[ Sourate 16 – Versets 125-128 ]
Depuis ce jour funeste, Hamza repose dans la miséricorde du Seigneur , sur la terre de Uhud, à l'endroit même où il fut abattu par traîtrise, victime d'un complot.
Source : site sajidine
EL-FITNA BAYN ESSAHABAS (ra)
Le début des troubles...
Souvent, les propagandistes (chiites notamment) qui cherchent à discréditer les Compagnons (radhia Allâhou anhoum) du Prophète Mohammad (sallallâhou alayhi wa sallam) tirent profit du manque de connaissance de bon nombre de sunnites concernant les circonstances exactes qui ont pu conduire à des situations conflictuelles entre ces premiers musulmans et, surtout, les motivations précises qui animaient l'action des différentes parties opposées. Il est donc nécessaire d'apporter un minimum d'éclaircissements sur ces aspects sensibles: Ce présent article (qui sera suivi de deux autres Incha Allah) se propose humblement d'y contribuer.
Le début des troubles durant le Califat de Outhmân (radhia Allâhou anhou)
Les historiens s'accordent pour considérer que la première partie du califat de Uthman (radhia Allâhou anhou) est une période de calme et de stabilité pour la communauté musulmane.
1- Puis, au cours de la sixième année du califat, des troubles commencent à voir le jour et à se propager dans certaines régions: Des critiques de plus en plus graves, basées sur des rumeurs et même des accusations mensongères et calomnieuses à l'encontre de l'action du Calife sont formulées et répandues par des personnes qui, malgré le fait qu'elles se présentent comme étant musulmanes, semblent en fait être des ennemis de l'Islam qui ont décidé d'affaiblir la communauté en agissant de l'intérieur: L'un des principaux instigateurs de cet effort de déstabilisation est Abdoullâh Ibn Sabâ –en Egypte, un juif qui s'était apparemment converti à l'Islam. Il n'agit d'ailleurs pas seulement sur le plan politique: Il commence à inventer des concepts doctrinaux totalement étrangers à l'Islam, concernant notamment la personne de Ali (radhia Allâhou anhou).
2- En agissant de façon rusée, il arrive à unifier l'action de groupes de gens –d'Egypte, mais aussi de Koûfa et de Bassora- qui, pour des intérêts différents, désirent voir le Calife Uthman (radhia Allâhou anhou) destitué…
3- Progressivement, les troubles prennent de l'ampleur et s'étendent à toutes les régions du territoire musulman; cette propagation est grandement facilitée par la conjonction de plusieurs facteurs, dont les suivants :
4- Uthman (radhia Allâhou anhou) avait un caractère très doux. Lorsqu'il était confronté aux attitudes fautives des autres, il privilégiait souvent la sagesse et le calme à la réaction violente
5- ce qui va encourager certains pervers à poursuivre de plus belle leurs méfaits et leurs actions perfides.
- Uthman (radhia Allâhou anhou) avait nommé (ou conservé) un certain nombre de ses proches à des postes de responsabilité: Il adoptait ainsi une attitude différente de celle de ses deux illustres prédécesseurs, Abou Bakr (radhia Allâhou anhou) et Oumar (radhia Allâhou anhou), qui, eux, faisaient preuve de beaucoup de précaution à ce niveau , en évitant de confier à leurs parents des fonctions administratives. Si Uthman (radhia Allâhou anhou) avait choisi d'agir de cette façon, c'est qu'il considérait que les personnes désignées avaient les compétences requises pour mener à bien la mission qu'il leur confiait; le fait qu'elles fassent partie de sa famille, n'était pas en soi un problème pour lui, étant donné qu'il avait été témoin de la considération particulière que le Prophète Mohammad (sallallâhou alayhi wa sallam) avait témoigné à sa tribu (les qouraïches) et à ses proches (les banoû hâshim). Cela n'empêchera pas ses opposants de l'accuser de servir ses intérêts personnels et de favoriser injustement les gens de sa famille.
6- Uthman (radhia Allâhou anhou) était une personne très généreuse, qui disposait d'une grande richesse personnelle: Il avait donc l'habitude d'aider les musulmans, et plus particulièrement ses proches, en leur faisant de grands dons à partir de ses propres biens ou encore à partir de sommes qu'il empruntait du Trésor Public… Là encore, ses opposants vont saisir l'occasion pour le calomnier: Ils n'hésiteront pas à forger des mensonges contre lui ou à présenter de façon fallacieuse et incorrecte certaines de ses actions afin de l'accuser à tort , de gaspiller l'argent du Trésor Public et de le distribuer à ses parents.
7- Uthman (radhia Allâhou anhou) avait, pour des raisons justifiées à ses yeux, démis de leur fonction certains grands Compagnons, comme Abou Moûssa Al Ach'ariy (radhia Allâhou anhou): Cela va lui attirer également beaucoup de critiques. Pourtant, avant lui, Oumar (radhia Allâhou anhou) avait agi dans le même sens, en écartant de leur poste des Compagnons comme Khâlid bin Walîd (radhia Allâhou anhou)… Et ses opposants ne trouvaient rien à redire par rapport à l'action du précédent calife.
8- Bref, lentement mais sûrement et malgré tous les efforts entrepris par le Calife pour réduire les tensions 9-, on s'achemine vers le pire, et ce, d'autant plus que les conspirateurs ne reculent devant rien pour parvenir à leurs fins: Ils vont même jusqu'à rédiger et diffuser des lettres, qu'ils attribuent mensongèrement à d'illustres Compagnons présents à Médine (Ali (radhia Allâhou anhou), Talha (radhia Allâhou anhou) et Zoubaïr (radhia Allâhou anhou) notamment), demandant aux gens de se révolter contre le Calife, de lutter contre lui et de servir ainsi la cause de leur dîn…
10- Au mois de Chawwâl de l'an 35 de l'Hégire, des groupes d'insurgés quittent leurs provinces –essentiellement de Bassorah, de Koufah et d'Egypte (Abdoullâh ibnou sabâ était présent parmi eux) .
11 – en donnant l'impression que leur but est d'aller accomplir le hadj. Ils se rejoignent cependant aux portes de Médine où ils s'arrêtent. Arrivés sur place, ils font part au Calife de leurs revendications. Uthman (radhia Allâhou anhou) accepte celles-ci et s'engage à les respecter: Les insurgés repartent.
12 - Sur le chemin du retour cependant, ils interceptent des instructions écrites, signées du Calife et adressées au gouverneur de leur région, ordonnant leur mise à mort dès leur retour. Ils font alors demi tour et reviennent à Médine, criant vengeance.
13- Uthman (radhia Allâhou anhou) jure qu'il n'est pas l'auteur de la lettre: Les gens en déduisent alors que le responsable de cette fourberie n'est autre que Marwân, le secrétaire de Uthman (radhia Allâhou anhou). Les insurgés ne décolèrent pas et réclament que Marwân leur soit livré ou que Uthman (radhia Allâhou anhou) soit destitué.
14. Mais ce dernier refuse d'accéder aux deux demandes: Il craint en effet que, s'il leur livre Marwân, ils le tuent injustement. Et il ne veut pas abandonner sa fonction pour rester fidèle à une recommandation que le Prophète Mohammad (sallallâhou alayhi wa sallam) lui avait faite de son vivant: "Allah te fera porter une chemise. Quiconque désire te l'enlever, ne l'écoute pas.
15 -Ils assiègent ainsi la maison du Calife pendant plus d'un mois et empêchent tout ravitaillement en nourriture et en eau de Uthman (radhia Allâhou anhou) et de ses proches.
Le Calife s'adresse à eux en plusieurs fois et essaie de les raisonner par le biais de sermons émouvants: A une occasion, il leur rappelle qu'il était celui qui avait répondu de façon positive à trois appels importants du Prophète Mohammad (sallallâhou alayhi wa sallam); il avait ainsi apporté une contribution financière décisive:
- pour l'achat du terrain destiné à l'extension de la mosquée du Prophète Mohammad (sallallâhou alayhi wa sallam) lorsque celle-ci était devenue trop étroite pour contenir l'ensemble des croyants –une mosquée que les insurgés lui interdisent aujourd'hui l'accès,
- pour l'acquisition du seul puits d'eau douce qu'il y avait à Médine afin de l'offrir aux musulmans- un puits dont les insurgés l'empêchent justement de s'y abreuver,
- pour la préparation de l'une des campagnes militaires les plus difficiles, celle de Taboûk.
16- D'autres Compagnons (radhia Allâhou anhoum), dont Ali (radhia Allâhou anhou), essaient également de discuter avec les opposants de Uthman (radhia Allâhou anhou) pour qu'ils mettent un terme à ce siège inhumain, mais ceux-ci ne veulent rien entendre.
17 - S'il est vrai que les insurgés adoptent une attitude très dure et intransigeante, parmi les habitants de Médine et les Compagnons (radhia Allâhou anhoum) présents, personne n'imagine qu'ils désirent attenter à la vie du Calife.
18 - Par précaution, certains jeunes Compagnons (radhia Allâhou anhoum) –Hassan (radhia Allâhou anhou) et Houssaïn (radhia Allâhou anhou) fils de Ali (radhia Allâhou anhou), Abdoullâh ibnouz Zoubaïr (radhia Allâhou anhou)- sont quand même envoyés par leurs parents pour monter la garde devant la maison de Uthman (radhia Allâhou anhou). A l'intérieur, d'autres Compagnons (radhia Allâhou anhoum) et de nombreux proches sont là pour le protéger: A un moment donné, ils lui demandent la permission de se battre et de repousser les insurgés pour mettre un terme au siège, mais Uthman (radhia Allâhou anhou) refuse et demande au contraire à tous ceux qui sont présents de ne pas verser leur sang pour lui.
19- Les tristes évènements vont alors s'accélérer pour deux raisons: D'un côté, les insurgés réalisent que, avec la fin du pèlerinage, bon nombre de musulmans vont rentrer à Médine; de l'autre, ils apprennent que des groupes armés sont en train de se diriger vers la ville du Prophète Mohammad (sallallâhou alayhi wa sallam) afin de porter secours au Calife. La décision de tuer Uthman (radhia Allâhou anhou) est alors arrêtée et rapidement mise à exécution.
20 - Ainsi, le vendredi 18 dhoul hidjjah de l'an 35, des misérables prennent d'assaut la maison du Calife: En s'interposant, bon nombre de personnes défendant ce dernier sont blessés, parmi lesquelles Hassan (radhia Allâhou anhou) et Abdoullâh ibnou Zoubaïr (radhia Allâhou anhou).
21 - Quelques assaillants arrivent à escalader un mur: En passant par le toit, ils pénètrent dans la chambre de Uthman (radhia Allâhou anhou) et l'assassinent alors qu'il est en train de réciter le Qour'aane. Son épouse, Nâïla (radhia Allâhou anha), en tentant de le protéger, perdit plusieurs doigts sectionnés. Innâ lillâhi wa innâ ilayhi râdjioûn !
Wa Allâhou A'lam !
Proposé par Mouhammad Patel
Le mérite des compagnons
Chaque Envoyé de Dieu a eu son cercle de disciples qui l'a soutenu et affermi dans sa mission en ce bas monde. Ces croyants de la première heure sont ceux aussi qui ont eu le mérite de garder et de préserver les enseignements transmis par les prophètes de Dieu aux générations futures. Si le judaïsme a eu ses « juges » et si le christianisme a eu ses « apôtres », l'islam a eu ses « compagnons » As-Sahâba, les proches disciples du Prophète(Sala Allah Alayhi wa salam) qui l'ont soutenu dans son apostolat et qui ont propagé, après sa mort, son message.
C'est grâce à eux que les enseignements de l'islam nous sont parvenus intacts. Par leur dévouement et leur fidélité à la voie du Prophète(Sala Allah Alayhi wa salam) ils ont pu nous transmettre les dires et les actes de ce qui constitue aujourd'hui, la Sunna de l'Envoyé de Dieu, deuxième fondement de l'islam après le Coran.
N'est-ce pas grâce à eux que le Saint Coran fut conservé et protégé des altérations que connurent les précédentes Écritures saintes ? N'est-ce pas grâce à eux que le Message du Prophète(sala Allah Alayhi wa salam) se propagea aux quatre coins du monde et supplanta les autres croyances tombées en désuétude ? Le Saint Coran les a décrits ainsi :
« Il est, parmi les croyants, des hommes qui ont été sincères dans leur engagement envers Allah. Certains d'entre eux ont atteint leur fin, et d'autres attendent encore ; et ils n'ont varié aucunement dans leur engagement » [Sourate 33 - verset 23]
33.23. Mina almu/mineena rijalun sadaqoo ma AAahadoo Allaha AAalayhi faminhum man qada nahbahu waminhum man yantathiru wama baddaloo tabdeelan
Riches ou pauvres, libres ou esclaves, le seul dénominateur commun qui les liait était la foi en Dieu et la fidélité au Message du Prophète(Sala Allah Alayhi wa salam) c'était leur raison de vivre et leur idéal pour lequel ils ont tout donné, y compris leur vie.
Qui a incité les nobles du peuple du Prophète(Sala Allah Alayhi wa salam) à accourir pour embrasser ses paroles et sa religion : Abû Bakr, Talha, Az-Zubayr, 'Uthmân ibn 'Affân, 'Abd Ar-Rahmân ibn 'Awf et Sa'd ibn Abî Waqqâs. Ils quittèrent tout ce qu'ils avaient comme gloire et faste pour la voie de l'épreuve ?
En effet, qu'est-ce qui a poussé les faibles de son peuple à accourir pour être sous son étendard et le suivre, lui qui était sans armes et sans argent ? Il n'était pas à l'abri de la méchanceté et de la haine de ses proches, de son clan, de son peuple. Ces premiers temps de l'islam où l'épreuve était grande pouvaient repousser les premiers convertis, mais la force du message les a attirés. Seul Dieu(swt) savait à ce moment-là, les répercussions de la Révélation. Par conséquent, il est du devoir de chaque croyant et de chaque croyante de connaître la vie et l'œuvre prodigieuse des compagnons(ra) pour imprégner sa vie de leur exemple.
Ces femmes et hommes qui méritent notre respect et notre admiration expriment bien la force de ce message et la grandeur de notre Prophète(sala Allah Alayhi wa salam) qui leur a enseigné l'islam et les a aimés. Cette fraternisation, cet amour qui les unissait ne pouvait être que le fruit d'un message divin. Leurs épreuves et leur dévouement sont à la mesure du sentiment du Prophète(sala Allah Alayhi Wa salam) :
« Ne dites pas du mal de mes compagnons, car je jure, par Dieu, que même si l'un d'entre vous donne en aumône l'équivalent de la montagne de Uhud, il n'égalerait pas les mérites d'un seul de mes compagnons. » [Rapporté par Boukhari et Mouslim]
Puisse Dieu les agréer tous et puisse-t-Il éclairer nos cœurs par l’amour de nos pieux prédécesseurs qui ont dépensé leur vie au service de la religion.
source: www.islamhouse.com
Abou Bakr As-Siddiq
Abû Bakr de son vrai nom `Abdallah (serviteur de Dieu) Atîq (le libéré) “as-Siddîq” (le véridique) ben Abî Quhâfa[1] Abû Bakr, Abû Bakr ou Aboubéker surnommé par les sunnites as-Siddîq[2], est un dirigeant religieux, politique et militaire arabe, le premier homme à avoir embrassé l'islam après Khadija, la première femme du prophète de l'islam. Il était le beau-père de Mahomet (sala Allah Alayhi wa salam) (père d'Aïcha). Il est né à La Mecque vers 573 et mort à Médine en 634. Il fut le premier calife de l'islam, de 632 à 634.
Son nom signifie "le père de l'aîné" : il aurait possédé un nombre important de chameaux dont il prenait grand soin[3]. Son nom est à l'origine des noms Boubaker, Boubakeur (Afrique du Nord) et Boubacar (Afrique noire). Son surnom est As-Siddîq (le véridique).
Succession[modifier]
Il fut le premier homme à embrasser l'islam (selon la tradition sunnite) après la première femme de Mahomet(sala Allah Alayhi Wa salam) , Khadija, et les deux fils adoptifs du prophète, alors qu'il était marchand à La Mecque. Selon certaines sources, ce serait Ali, le cousin du prophète qui vivait dans la maison du prophète(sala Allah Alayhi Wa salam) , qui aurait le premier embrassé l'islam suivi de Zayd fils adoptif du prophète. Lors de l'hégire, Aboubakr quitta la Mecque pour s'installer avec Mahomet à Médine. Au cours de la maladie qui lui fut fatale, ce dernier désigna Abû Bakr pour diriger les prières en son absence. À la mort de Mahomet, Abû Bakr devint le premier calife.
Politique[modifier]
Il maîtrisa les révoltes de tribus de Hedjaz et Nejd, la première rejetant l'islam et la seconde refusant de lui payer la zakat. Il rencontra de fortes oppositions de toute parts mais les surmonta. La plus sérieuse opposition vint de Musaylima vaincu par Khalid ibn al-Walid à la bataille d'Al-Yamâma (en)[4].
Après cette bataille au cours de laquelle près de 1 200 musulmans dont 39 grands Compagnons et 70 maîtres-récitateurs du Coran perdirent la vie, `Omar incita Abû Bakr à envisager la préservation des versets révélés. C'est à Zayd ibn Thâbit qu'échut la tâche de compiler l'ensemble des versets en un seul livre. Ce livre, une fois achevé, fut gardé par Hafsa, une des épouses de Mahomet(sala Allah Alayhi wa salam) et fille de `Omar ibn al-Khattâb.
Il entraîna ses généraux à la conquête de l'Arabie toute entière. Après sa mort, les autres califes partirent faire la guerre hors de la péninsule.
Décès[modifier]
Abû Bakr mourut le 23 août 634[5] à Médine. Peu avant sa mort, il fit d'`Omar son successeur après avoir consulté les compagnons proches et influents. Abû Bakr est enterré dans une chambre attenante à la « Mosquée du Prophète(sala Allah Alayhi Wa salam) », Masjid al-Nabawi, à Médine, à droite de la tombe de Mahomet( Sala Allah Alayhi Wa salam).
Sa relation avec Mahomet[modifier]
Abû Bakr entretenait une relation étroite avec Mahomet (Sala Allah Alayhi Wa salam) avant et après la révélation. Ce dernier a pris maintes fois sa défense. Il a remplacé Mahomet (Sala Allah Alayhi wa salam)comme Imam de la prière pendant les derniers jours du prophète, la prière est un rite important dans la confession musulmane
Abu ad-Darda'a al-Ansari a rapporté que Mahomet(sala Allah Alayhi Wa salam) a dit :
« N'allez-vous pas laisser tranquille mon compagnon ! N'allez-vous pas cessez, et laisser tranquille mon compagnon ! Lorsque je vous ai dit : " Ô peuple, je suis le Messager d'Allah auprès de vous ! Vous m'avez répondu : " Menteur !", sauf Abû Bakr qui, lui, m'a cru[6]! »
« Quand j'ai invité les gens à embrasser l'islam, tous ont pris un temps de réflexion et d'hésitation, excepté Abû Bakr : il ne s'est pas retenu, et n'a pas hésité[7]! »
« S'il m'avait été permis d'avoir pour ami intime quelqu'un d'autre que Allah, cela aurait été Abû Bakr. Seulement il est mon frère et mon compagnon. »
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Omar ibn al-Khattâb(2)
Deuxième partie :
Durant le califat de Abu Bakr[modifier]
Durant son bref califat, Abou Bakr resta la plupart du temps occupé à gérer les différentes expéditions (houroub al-ridda). `Omar était l'un de ses principaux conseillers et secrétaire. Il fut probablement, avec Khalid ibn al-Walid, l'un des principaux architectes et stratèges qui furent derrière l'effondrement de la rébellion en Arabie. Au début, `Omar s'opposa aux opérations militaires contre les tribus rebelles, car il voulait bénéficier de leur soutien en cas d'une éventuelle invasion romaine ou persane mais plus tard, il semblerait qu'il ait changé d'avis et fini par être d'accord pour pratiquer les raids guerriers stratégiques d'Abou Bakr pour écraser la rébellion. En 632, Khalid ibn al-Walid réussit à unir les tribus arabes en Arabie après plusieurs victoires consécutives sur les rebelles. Lors du califat de `Omar, celui-ci aurait plutôt essayé d'éviter les guerres afin de consolider son pouvoir dans les territoires conquis plutôt que de continuer à étendre l'empire par des guerres continuelles[40]. Avant la bataille d'al-Yamamah, `Omar tenta de convaincre Abou Bakr de rappeler Khalid ibn al-Walid qui avait tué Malik ibn Nuwayrah (en), un des chefs de la rébellion des territoires non conquis. `Omar aurait été dupé par le frère de Malik qui lui aurait fait croire que celui-ci était musulman et que malgré cela, Khalid ibn al-Walid l'aurait tué afin d'épouser sa femme, Layla bint al-Minhal (en), qui était renommée pour sa beauté en Arabie. Abou Bakr refusa d'accepter l'opinion de `Omar qui continuera d'insister pour éliminer Khalid même après la conquête de l'Irak par ce dernier. Ceci devint un enjeu majeur entre Abou Bakr et `Omar ainsi qu'un chapitre important de l'histoire de l'expansion de l'islam.
Ce fut `Omar qui conseilla Abou Bakr de rassembler le Coran sous forme d'un livre, suite à la mort de 300 maîtres-récitateurs lors de la bataille d'al-Yamamah. En 634, Abou Bakr nomma comme successeur `Omar juste avant sa mort.
Nomination comme calife[modifier]
Lorsque Abû Bakr est tombé malade, il se soucia de sa succession et suggéra le nom d'Omar. Les notables médinois furent d'accord sur ce choix. Abû Bakr convoqua Uthman ibn Affan pour rédiger un testament allant dans ce sens. Le lendemain Abû Bakr décéda[41].
Son califat[modifier]
L'administration politique et civile[modifier]
Il est le premier calife à être appelé amir al-mûminîn (« commandeur des croyants »).
Les réformes[modifier]
On lui doit l'institution de l'ère de l'Hégire, nouveau calendrier musulman, dont il fixa la date au 16 juillet 622.
Les batailles et expansions militaires[modifier]
Prise de Damas[modifier]
Dès sa prise de fonction il changea de chef des armées, pour des raisons différentes selon les versions, remplaçant le vainqueur de la bataille du Yarmouk, Khâlid ibn al-Walîd par Abû `Ubayda ibn al-Jarrah. Abû `Ubayda conserva Khâlid à son côté.
Les armées byzantines étaient à Damas et à Émèse (Homs) où l'empereur Héraclius se tenait en retrait. Le siège de Damas dura plusieurs mois (deux ou six selon les versions). Il y a été utilisé des machines de guerre pour envoyer des projectiles sur l'armée adverse. Damas finit par se rendre en livrant la moitié de ses richesses aux troupes musulmanes (janvier 635 ou septembre 635[42]). L'empereur byzantin se replia à Antioche (Antakya). En 637 Abû Ubayda prend Baysan, Tibériade et Fahil. Le sud de la Syrie est ainsi sous le contrôle des musulmans.
Conquête de l'Irak et de la Perse[modifier]
Omar voulut alors profiter de la faiblesse relative de la Perse pour l'attaquer. Il n'y eut guère de volontaire pour cette mission et seul Abû Ubayd ben Mas`ud s'est porté volontaire. Il fut nommé à la tête de l'armée d'Irak[43]. Il se dirige vers Al-Hîra avec l'armée de Médine rejoignant ainsi l'armée d'Irak qui l'attendait. Un combat eut lieu à Namarîq[44]. Dans cette bataille un butin immense et un grand nombre de prisonniers étaient tombés entre les mains des musulmans[45]. Il franchit l'Euphrate et se dirigea vers la forteresse de Kaskar[46]. C'est une nouvelle victoire qui donna aux musulmans le contrôle de la Mésopotamie.
Les Perses lancèrent une attaque en direction d'Al-Hîra avec une armée conduite par son général Bahman : 30 000 hommes et trente éléphants. Les deux armées se firent face de part et d'autre de l'Euphrate. Un pont fut construit pour que les Arabes puissent passer sur l'autre rive du fleuve d'où le nom de « bataille du pont » donné à cet affrontement (octobre 634). Les éléphants affolaient les chevaux des Arabes, ceux-ci sont repartis au combat à pied et cette fois ils ont négligé les éléphants et enfoncé l'armée perse. Cependant dans le combat un éléphant renversa Abû `Ubayd ben Mas`ud et l'écrasa. Les armées arabes se sont repliées et ont refranchi le pont[47].
Deux batailles firent encore quelques milliers de morts à Bowayb et à Baghdâd. Yazdgard III est devenu le nouveau souverain perse de la dynastie des Sassanides. Il commença par essayer une négociation avec les Arabes. La bataille finale eut lieu à Al-Qâdisiyya (vers [636][48]). Elle dura quatre jours en opposant Rostam Farrokhz?d commandant l'armée perse avec ses éléphants et 120 000 hommes et Sa`ad ben Abî Waqqâs (??? ?? ??? ???? ) qui ne pouvait participer lui même à la bataille, à cause d'une paralysie temporaire qui avait touché sa jambe droite. Il y eut au moins 30 000 morts du côté des perses et Rostam fut tué. Cette victoire des musulmans a fait entrer définitivement la région, rebaptisée Irak al-Arabî, dans le monde musulman[49].
Article détaillé : Bataille d'al-Qâdisiyya.
Pour empêcher qu'une aide aux armées perses n'arrive par la mer, Omar fonda la ville de Bassora à l'embouchure de l'Euphrate et y installa la garnison arabe.
Conquête des villes de Syrie[modifier]
Omar laissa au repos son armée d'Irak et remit celle de Syrie en campagne. Abû `Ubayda reçut l'ordre de s'emparer d'Émèse (Homs). Les byzantins renforcèrent les fortifications et une armée menée par Héraclius se déplaça d'Antioche (Antakya en Turquie) à Édesse (Urfa en Turquie) pour venir en aide à Émèse si nécessaire. Le siège d'Émèse commença en hiver. C'est un tremblement de terre qui vint en aide aux musulmans en écroulant une partie des fortifications.
Omar a fixé les règles de conduite à l'attention des chrétiens et des juifs donnant les bases du statut de « protégé » (dhimmi) dans la société dominée par les musulmans dans un texte appelé le Pacte d'Umar
Article détaillé : Pacte d'Umar.
Il restait deux villes à prendre : Chalcis (Hâdir Qinnasrîn ou al-`Iss en Syrie) et Césarée (Césarée en Palestine). Chalcis étant la plus proche elle fut conquise en premier.
`Omar nomma alors Mu`âwiya ibn Abî Sufyân à la tête de l'armée chargée d'attaquer Césarée. Les Byzantins furent mis en fuite et 80 000 d'entre eux furent tués[50] (636).
Prise de Jérusalem[modifier]
Omar envoya alors Mu`âwiya accompagné d'`Amrû ben al-`Âs à la conquête de Jérusalem. Partant de Damas, les armées arabe parcouraient la route des pèlerins À son approche le général byzantin chargé de défendre Jérusalem, nommé Artabun, s'enfuit vers l'Egypte (Janvier 637).
À Jérusalem, le patriarche Sophrone voulut traiter directement avec `Omar et que celui-ci vienne en personne dans la cité. `Omar accorda sa protection aux habitants de la ville au terme d'une lettre remise à ce patriarche. Il garantit la sauvegarde des sites chrétiens et donna ordre à ses hommes de ne pas les détruire et de ne pas les utiliser comme habitations. Le récit d'Eutychius raconte qu'`Omar ibn al-Khattab visita l'église de la Résurrection et s'arrêta pour s'asseoir sous son porche; mais, au moment de la prière, il s'éloigna de l'église et fit sa prière en dehors. Il craignait que les générations futures ne prennent le prétexte d'une prière de lui à l'intérieur de l'église pour la transformer en mosquée. Eutychius ajoute que Omar ben al-Khattab avait écrit un décret interdisant aux musulmans de se réunir en ce lieu pour y prier. 'Omar se rendit aussi sur l'esplanade du Temple à l'endroit où, d'après le Coran, Mahomet a été emmené la nuit[51]. Ayant inspecté ces lieux, il fit ses prières là où se situe maintenant la mosquée Al-Aqsa.
Il ordonne la construction de la mosquée Qubbat al-Sakhra sur le lieu actuel du Dôme du Rocher, sur l'esplanade du Temple à Jérusalem, à l'endroit que Mahomet a visité la nuit (Isra voyager la nuit) et d'où s'est envolé au ciel chevauchant le cheval ailé Bouraq.
Omar confia la Palestine, Jérusalem et la côte méditerranéenne à Yazîd ben Abî Sufyân. Abû `Ubayda resta le gouverneur général de toutes ces régions.
Prise de Ctésiphon[modifier]
L'armée d'Irak s'étant reposée, elle repartit au combat sous les ordres de Sa`ad ben Abî Waqqâs. Yazdgard III abandonna sa capitale Ctésiphon et toutes ses richesses sans combattre.
La fuite de Yazdgard III se poursuivit vers Ray (en Iran). Omar décida de ne pas le poursuivre : « les arabes avaient fait assez de conquêtes pour cette année et le salut des musulmans est préférable à un nombreux butin[52] ».
La conquête du nord de l'Irak se poursuivit néanmoins avec la prise de Tikr?t puis celle de Mossoul (638).
Fondation de Koufa[modifier]
Omar se mit à la recherche d'un site où construire une nouvelle capitale. Le site de Koufa près d'Al-Hîra fut choisi. Sa`ad ben Abî Waqqâs y construisit un palais. Il fit transporter la porte du palais de Ctésiphon dans celui-ci. Une partie des habitants de Ctésiphon l'imitèrent en s'installant à Koufa. `Omar envoya un messager chargé de brûler le palais ainsi construit. Ce palais fut restauré sous le règne de Mu`âwiya ibn Abî Sufyân qui devint alors la résidence royale[53].
Seconde bataille d’Émèse[modifier]
Pendant toute la 17me année de l'hégire (638), il n'y eut pas de campagne de conquêtes car les arabes étaient occupés à la construction de Koufa. Une partie des chrétiens habitants de l'Irak s'étaient dirigés vers Émèse pour y rejoindre les byzantins. Il y eut une armée sous les murs d'Émèse. Aussitôt Abû `Ubayda appela des renforts. Yazîd ben Abî Sufyân vint de Damas, Mu`âwîya ben Abî Sufyân vint de Césarée, et Khâlid ben Walîd resta à Chalcis à réunir une armée en attendant les renforts venant d'Irak. Khâlid ben Walîd arriva enfin et il conseilla à Abû `Ubayda de tenter une sortie. Une bataille de quatre jours s'engagea. Trois mille byzantins furent faits prisonniers.
Une épidémie de peste ravagea la Syrie et en particulier le bourg d'Emmaüs; elle fit deux victimes notables : Abû `Ubayda et Yazîd ben Abî Sufyân (639)[54].
Conquête de l’Égypte[modifier]
`Amrû ben al-`As se dirigea vers l'Égypte en traversant la Palestine, il reçut des renforts venus d'Irak.
Il conserva à ces territoires leur administration antérieure, et ne chercha pas à convertir de force ses nouveaux sujets chrétiens ou juifs, par respect du principe islamique "point de contrainte en religion"[55], et car la loi coranique leur attribue un statut de dhimmi, au prix d'un impôt spécifique[réf. souhaitée]. Les troupes arabes furent maintenues dans un certain isolement dans des cités fortifiées nouvellement construites et payées avec le butin des conquêtes.
Assassinat[modifier]
`Omar fut poignardé à plusieurs reprises le 3 novembre 644 dans la mosquée de Médine pendant la prière du fajr par un esclave persan nommé Fayroûz et surnommé Aboû Lou'lou'a. Il mourut 3 jours plus tard à la suite de ses blessures[3],[4]. Oumm Ayman, qui fut la nourrice de Mahomet, s'écria : « Aujourd'hui, l'islam est tombé ! »[56].
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